Le marché de l’épicerie sucrée dans le monde
Réconfortante, chaleureuse, source de plaisir… L’épicerie sucrée est certainement l’un des secteurs les plus gourmands du monde de l’alimentation. C’est l’univers des petites douceurs qui agrémentent les desserts, les goûters et les petits déjeuners.
L’épicerie sucrée englobe en effet aussi bien les biscuits (secs, pâtissiers, petit déjeuner, chocolat et fruits) que les cookies ou les produits goûters. Tout ce qui tourne autour des confiseries et chocolats, chewing-gums inclus, fait également partie de ce segment de marché. On y trouve aussi les sucres et farines, les compotes et fruits en sirop, ainsi que les biscottes, pains de mie et autres pains grillés à savourer au petit déjeuner.
Parce qu’elle est un marché « plaisir » par excellence, l’épicerie sucrée a accusé un important recul dans le monde en 2008, lors de la crise économique et financière. L’année qui a suivi a été, elle aussi, synonyme de morosité, les consommateurs préférant allouer leur budget à des dépenses considérées comme « plus utiles ».
Depuis, le secteur s’est redressé, tiré en partie par les ventes en Europe occidentale, en Amérique du Nord et en Russie. Le marché mondial de la confiserie a par exemple totalisé un chiffre d’affaires de 156,4 milliards de dollars en 2016 (source : Global Data), dont 29,6 % réalisé en Europe de l’Ouest. Mais l’Asie-Pacifique devient de plus en plus une zone attractive pour l’épicerie sucrée, qui devrait y enregistrer sa croissance la plus rapide jusqu’en 2021 (+7,2 %/an).
L’Europe s’impose également comme le plus important consommateur de chocolat au monde. Avec, en tête, l’Allemagne et 11 kilos de chocolat avalés par habitant et par an en 2017. Suivent ensuite la Belgique, la Suisse, le Royaume-Uni et la France. Les produits chocolatés (tablettes, pâtes à tartiner, chocolats, barres, etc.) sont en revanche peu consommés en Asie. Seuls la Russie et le Japon en consomme plus de 2 kilos par an et par habitant. Les chinois, par exemple, n’en mangent pas plus de 100 grammes dans l’année.
La France et l’épicerie sucrée
Réputée pour son palais gourmet et gourmand, la France est bien entendu un gros marché pour l’épicerie sucrée. Une étude IPSOS pour Régal et Kenwood révèle ainsi que les français sont davantage portés sur le goût et le plaisir que sur l’allégé. Ils sont aussi plus attirés par le sucré que le salé. Une tendance bien connue des grandes surfaces, qui ont augmenté de 1,1 point la présence en rayon des produits d’épicerie sucrée entre 2010 et 2016 (source : enquête Bonial et Nielsen).
Les français sont particulièrement friands des tartinables (pâtes à tartiner, miels et confitures), dont le marché a encore réalisé de solides performances en 2017. Le chiffre d’affaires du marché du miel a ainsi grimpé de 4,5 % par rapport à 2016, celui de la pâte à tartiner +4,1 % (en partie grâce à nouveaux produits bio et étiquetés sans huile de palme) et le marché des confitures a évolué de +1,2 %. Le marché des tartinables sucrés pèse plus d’1 milliards d’euros en France (source : Nielsen, CAM au 31 décembre 2017).
Si les français restent d’éternels gourmands, ils prennent toutefois conscience des effets de l’alimentation sur la santé et l’environnement. Comme d’autres secteurs, l’épicerie sucrée se convertit donc progressivement au bio, au local et aux produits de qualité. Quitte à acheter moins, mais mieux. Exit certains additifs controversés, donc. Résultat, de nombreuses marques ont modifié leurs recettes pour rester compétitives. Le célèbre Haribo a par exemple sorti des bonbons avec 30 % de sucre en moins, sans colorants ni édulcorants artificiels.
Avec cet essor du healthy dans l’épicerie sucrée, pourtant dominée par le sucre, le beurre et le gras, les habitudes de consommation des français sont en train d’évoluer. D’ailleurs, le segment « diététique » est celui qui a le plus progressé en 2017, avec un marché à 644 millions d’euros, en croissance de 9,3 % sur un an.
En revanche, le segment qui s’en sort le moins bien est celui des chewing-gums et bubble-gums. En 2017, il a enregistré un recul de -5,8 %, pour un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros. Une chute qui dure depuis déjà quelques années. Pour les poids lourds du secteur comme Hollywood et Trident, cette tendance s’explique par la diminution du temps d’attente en caisse – moment privilégié pour tenter les consommateurs avec ces produits – et la hausse de l’usage des smartphones.
Le SIAL, un incontournable pour l’épicerie sucrée
Pour ne rien manquer des innovations du secteur et s’assurer une visibilité internationale, les acteurs de l’épicerie sucrée se donnent rendez-vous au SIAL. Lors de la précédente édition, en 2018, ils étaient 888 exposants à présente une offre d’épicerie sucrée. Au total, ce segment représentait une surface d’exposition impressionnante : 14 000 m² !
Etaient notamment présents les français Andros, Tereos Sucre, St-Mamet ou encore Jacquet-Brossard. Mais la grande majorité (88 %) des exposants de l’épicerie sucrée était internationale. Le polonais Wawel SA, l’allemand Mestemacher, le néerlandais Brinkers Foods et les italiens Freddi Dolciaria et Rigoni d’Assiago faisaient par exemple partie des exposants.
Le SIAL Innovation a sélectionné 188 produits d’épicerie sucrée en 2018, et l’un d’eux a remporté le Grand Prix Bronze SIAL Innovation. Il s’agit d’un fruit lyophilisé en bâtonnet pour une consommation nomade par les enfants. Ce produit inédit baptisé « BeKids » est proposé par l’américain Betters International SARL. En revanche, c’est un coréen qui a remporté le grand prix de la catégorie « épicerie sucrée » : Miwami Co Ltd. pour son Kimchi Jam, une confiture aux ingrédients fermentés à base de kimchi et de pâte de soja.
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